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Billet 154 Comparaison graphologique : animus anima

Marie Jo (lisant le titre : animus anima)

Le titre de ce billet annonce clairement l’objectif :

La recherche inconsciente d’équilibre (ou effet de compensation inconscient) entre nos animus et anima qui forment un des principaux agrégats de la vie de couple !

Alex

Tu parles comme un livre !

Qu’entends-tu par animus et anima ?

Marie Jo

Tout être humain recèle une composante masculine (animus) et une composante féminine (anima).

En principe un homme a plus d’animus que d’anima, alors qu’une femme a plus d’anima que d’animus …

Lorsque ces proportions sont inversées…

Alex

… j’ai compris :

Par exemple, l’expression « garçon manqué » en parlant d’une fille serait due à ce qu’elle a  une proportion plus importante d’animus que d’anima…

Marie Jo

… oui et à l’inverse un garçon qui aime jouer, par exemple, à des « jeux de fille » a potentiellement plus d’anima que la moyenne des garçons de son âge…

Ce sujet est largement traité sur internet et si tu veux faire un tour d’horizon rapide sur le sujet je t’invite à visiter le site :

http://psychologie-cgjung.blogspot.com/2007/02/anima-et-animus.html

Alex

Comment cet *animus* et cet *anima* s’expriment-ils sous forme d’indice graphologique ?

Legraphologue

Merci de me laisser la parole.

Pour faire simple : *animus* c’est la partie mâle ; il fait preuve de force, d’agressivité, est capable de défendre son territoire et par extension, ses idées ; il est prêt, pour s’imposer, à faire usage de la force.

*Animus* au contraire préfère la diplomatie et, le cas échéant, la ruse pour arriver à ses fins. Il privilégie la *douceur apparente* à l’ultimatum agressif…

Alex

Je synthétise :

L’animus ça passe ou ça casse.

L’anima, j’arrive à mes fins par des moyens détournés, mais j’y arrive !

Legraphologue

Vous avez compris, en gros, le sens de ces vocables !

Dans notre étude de cas :

Ernestine est majoritairement *animus*,

Nestor, lui, s’appuie surtout sur l’*anima*…

Alex

OK ! Mais je ne sais toujours pas quels sont les indices graphologiques de l’*animus* et l’*anima* !

Legraphologue

Schématiquement et pour faire bref :

*Courbes* = anima

*Angulosités* = animus

*Gros caractères* présomption *animus et extraverti*

*Petits caractères* présomption *anima et introverti*.

Alex

Voilà qui est clair !

Qu’entends-tu par « présomption » ?

Legraphologue

La grosseur d’une écriture peut avoir plusieurs causes :

Une déficience visuelle : on voit mal, donc on grossit son écriture.

L’instrument d’écriture : un gros feutre donnera un « effet loupe » par rapport à un feutre fin, etc.

Alex

En clair : la *grosseur d’une écriture* est comparable à l’effet que l’on peut obtenir (application de l’optimographie) en fonction du choix de l’instrument (par exemple, de nos jours, le choix du stylo), alors que l’angulosité ou les courbes sont surtout dues aux mouvements des doigts (donc des gestes personnels réflexes par lesquels s’exprime une part de l’inconscient).

Legraphologue

Exact !

Alex

Un proverbe dit : « qui se ressemble s’assemble ». Or, Ernestine et Nestor ont des écritures qui ne se ressemblent pas !

Legraphologue (souriant)

Mais il est dit aussi : « les contraires s’attirent »…

Néanmoins, ta remarque est très intéressante, j’y répondrai dans le billet à venir.

A suivre...